Incontinence urinaire chez l’adulte

L’incontinence urinaire est un sujet souvent entouré de malentendus et de tabous, mais d’une importance cruciale pour de nombreuses femmes. Cette condition peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie, affectant aussi bien le bien-être physique que psychologique.

À la Clinique Sensolia, nous comprenons que chaque femme est unique et mérite une approche personnalisée et respectueuse. Ici, nous abordons cette condition avec une expertise médicale rassurante et des soins holistiques, afin de vous aider à retrouver votre confort et votre confiance au quotidien.

Que vous soyez confrontée à cette situation pour la première fois ou que vous cherchiez des solutions améliorées, nous sommes là pour vous fournir des informations claires et des options de traitement de l’incontinence adaptées à vos besoins spécifiques.

En quoi consiste l’incontinence urinaire?

L’incontinence urinaire se caractérise par une perte involontaire d’urine, c’est-à-dire que la personne concernée n’est pas capable de contrôler la miction ou sa vessie. Cette condition peut affecter les femmes de différents âges et se manifester sous plusieurs formes, de l’incontinence temporaire à l’incontinence permanente, qui varient en degré d’absorption.

Une incontinence chronique non traitée peut finir par affaiblir le muscle vésical (muscle détrusor), qui joue un rôle clé dans le contrôle de la miction. C’est pourquoi, il est important de diagnostiquer et de traiter cette pathologie. Bien comprendre ce qu’est l’incontinence vous permettra d’explorer les pistes de solutions, des exercices des muscles à faire à la maison, à l’intervention chirurgicale.

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Femme assise, main sur la tête, symptôme possible lié à l'incontinence urinaire et au stress

Symptômes de l’incontinence

L’incontinence urinaire peut se manifester de diverses manières, selon le type d’incontinence et les causes sous-jacentes. Voici les symptômes les plus communs associés à cette condition:

  • Fuites urinaires involontaires lors d’efforts physiques (toux, éternuements, rire, exercices).
  • Urgences mictionnelles soudaines avec une envie pressante d’uriner, difficile à contrôler.
  • Augmentation de la fréquence urinaire: besoin fréquent d’uriner pendant la journée (pollakiurie) et la nuit (nycturie).
  • Réveils nocturnes pour uriner (nycturie), perturbant le sommeil.
  • Perte d’urine pendant le sommeil, provoquant des réveils inattendus.
  • Sensation de vidange incomplète, avec l’impression de ne pas réussir à vider complètement la vessie.
  • Spasmes ou contractions musculaires soudaines du plancher pelvien.
  • Sensation de pression ou de gêne au niveau de la vessie.

Reconnaître ces symptômes est une étape essentielle vers la gestion de cette condition souvent perturbante, mais courante. Chez les Canadiens âgés de 60 à 70 ans, 29% ont des fuites causées par la toux, les éternuements ou le rire.

Ces symptômes peuvent affecter de manière significative la qualité de vie, engendrant parfois des répercussions sur la vie sociale, professionnelle et émotionnelle des personnes affectées. Il est donc essentiel de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement adapté.

Les types d’incontinence urinaire

L’incontinence urinaire, ou la perte de contrôle de la vessie, se manifeste sous plusieurs formes, chacune avec ses particularités. Comprendre les différents types d’incontinence urinaire est essentiel pour aborder les pistes de solutions.

Hyperactivité vésicale (incontinence par impériosité)

Souvent liée à une vessie hyperactive, cette forme d’incontinence se caractérise par une urgence soudaine et intense, souvent accompagnée de fuites urinaires. L’hyperactivité des muscles de la vessie entraîne une contraction du muscle vésical de manière inopinée, provoquant des épisodes d’incontinence urgente.

Incontinence d’effort

Le relâchement des muscles du plancher pelvien peut entraîner des fuites d’urine lors d’efforts physiques, comme la toux, le rire ou le soulèvement d’objets lourds, ce qui augmente la pression au niveau de l’abdomen et de la vessie.

Incontinence par regorgement

Plus souvent présente chez l’homme dans l’hyperthrophie bénigne de la prostate ou chez la femme qui a une importante descente de vessie, cette incontinence survient lorsque la vessie est si pleine que l’urine commence à s’échapper. Cela est souvent dû à une obstruction ou à une faiblesse des muscles responsables de la vidange de la vessie.

Incontinence mixte

C’est une combinaison des symptômes d’incontinence par impériosité et l’incontinence d’effort. Le patient peut expérimenter des pertes d’urine associées à des spasmes des muscles ou des augmentations de pression. Elle nécessite une gestion adaptée, tenant compte des deux types de problèmes.

Incontinence fonctionnelle

Cette forme est due à des limitations physiques ou mentales, empêchant l’accès rapide aux toilettes. Elle n’est pas liée à un problème du système urinaire en soi, mais plutôt à des difficultés à atteindre les toilettes à temps.

Incontinence nocturne

Se produisant pendant le sommeil, elle entraîne des épisodes d’incontinence durant la nuit. Elle nécessite souvent l’utilisation de protections nocturnes avec des degrés d’absorption élevés.

Elle est souvent associée à de l’hyperactivité vésicale, car les contractions non inhibées de la vessie peuvent se produire également la nuit. Si les pertes surviennent au changement de position la nuit, il peut s’agir d’une incontinence d’effort plus sévère.

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Femme allongée sur un canapé, semblant souffrir d'une incontinence urinaire.

Causes de l’incontinence urinaire

Les causes de l’incontinence urinaire sont variées, allant des facteurs physiques à ceux impliquant des conditions médicales sous-jacentes.

Causes neurologiques et musculaires

Des maladies comme la sclérose en plaques peuvent perturber les signaux nerveux contrôlant la vessie et donc la coordination des muscles de la vessie, causant une incontinence chronique. De plus, la faiblesse des muscles du plancher pelvien ou l’hyperactivité du détrusor, muscle de la vessie, peut également contribuer à divers types d’incontinence.

Facteurs de risque courants

Plusieurs facteurs peuvent augmenter les risques de développer une incontinence urinaire:

  • Âge avancé: Avec le temps, le relâchement des muscles et l’amincissement des tissus pelviens peuvent accroître le risque d’incontinence.
  • Grossesse et accouchement: Les efforts physiques liés à l’accouchement peuvent affaiblir les muscles du plancher pelvien et endommager les nerfs, entraînant des fuites d’urine.
  • Ménopause: Les changements hormonaux, notamment la baisse d’œstrogènes, peuvent diminuer la force et la coordination des muscles pelviens.
  • Obésité: Un excès de poids exerce une pression supplémentaire sur la vessie et le plancher pelvien, augmentant le risque d’épisodes d’incontinence.
  • Constipation chronique: Une constipation persistante est un important facteur de risque de l’incontinence d’effort car elle exerce une pression chronique sur le plancher pelvien.
  • Problèmes neurologiques: Des conditions comme la sclérose en plaques perturbent les signaux nerveux entre le cerveau et la vessie, pouvant causer une incontinence chronique.
  • Interventions chirurgicales antérieures: Certaines interventions chirurgicales, comme une hystérectomie, peuvent endommager les muscles ou les nerfs du plancher pelvien.
  • Infections urinaires récurrentes: Les infections urinaires peuvent provoquer des spasmes des muscles de la vessie, contribuant à des fuites urinaires temporaires.
  • Certaines pathologies: Des maladies comme le diabète ou la maladie de Parkinson peuvent affaiblir les muscles ou interférer avec les nerfs responsables du contrôle de la vessie.
  • Prise de certains médicaments: Certains traitements peuvent avoir des effets secondaires, comme une hyperactivité des muscles de la vessie ou un relâchement des muscles pelviens.

Ces facteurs peuvent influencer la sévérité de l’incontinence urinaire et nécessiter un traitement approprié pour minimiser les pertes d’urine.

Quel est l’impact des infections urinaires sur le corps?

L’impact des infections urinaires s’étend au-delà du système urinaire. Elles peuvent causer:

  • Une inflammation de la vessie, augmentant les envies urgentes et les fuites d’urine;
  • Une infection urinaire à bas bruit, qui passe souvent inaperçue mais peut aggraver les symptômes d’incontinence, en provoquant des spasmes et une irritation de la vessie;
  • L’augmentation du risque de nouvelles infections;
  • De la fièvre et des frissons;
  • Des douleurs abdominales;
  • Une fatigue générale;
  • Une confusion mentale, particulièrement chez les personnes âgées.

Dans les cas graves, une infection urinaire non traitée peut se propager aux reins, causant une pyélonéphrite, une condition potentiellement dangereuse.

Instruments médicaux pour diagnostiquer l'incontinence urinaire, tenus par des mains

Comment diagnostiquer l’incontinence urinaire?

La détection précoce est cruciale pour un diagnostic précis de l’incontinence urinaire et un traitement approprié. Cela implique une série d’examens et d’analyses pour déterminer la cause sous-jacente et le type spécifique.

Signes avant-coureurs

Des épisodes d’incontinence soudaine, des urgences urinaires répétées ou des fuites urinaires au quotidien sont des signes qui ne doivent pas être ignorés. Ces symptômes peuvent indiquer un problème sous-jacent nécessitant une attention médicale.

Quand consulter un médecin pour de l’incontinence urinaire?

Il est conseillé de consulter dès les premiers signes d’incontinence temporaire ou permanente pour éviter des complications. Une consultation rapide permet d’exclure des conditions médicales graves et d’entamer un traitement précoce. N’hésitez pas à consulter si vous remarquez des changements dans vos habitudes urinaires ou si vous éprouvez de l’anxiété liée à des fuites potentielles.

Examen clinique et neurologique

Les examens physiques se concentrent sur le plancher pelvien et le système nerveux pour vérifier les faiblesses des muscles ou des spasmes des muscles. Le médecin évaluera la force et la tonicité des muscles pelviens, ainsi que la sensibilité et les réflexes de la zone pelvienne. Un examen approfondi inclut également des cultures d’urine pour évaluer les causes sous-jacentes.

Tests et examens complémentaires

Des tests supplémentaires peuvent aider à déterminer le volume d’urine perdu et la capacité de la vessie à gérer la pression.

  • Analyses et cultures d’urine pour détecter d’éventuelles infections;
  • Examens d’imagerie (échographie, IRM) pour explorer des formes d’incontinence urinaire particulières;
  • Évaluation urodynamique pour mesurer la pression dans la vessie et le volume d’urine perdu;
  • Journal mictionnel pour suivre les habitudes urinaires sur plusieurs jours.
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Traitements disponibles pour l’incontinence urinaire et dispositifs de protection pour gérer les fuites urinaires

Le choix du traitement dépend du type et de la sévérité de l’incontinence, ainsi que des préférences du patient.

Mesures générales à adopter

Des ajustements de style de vie peuvent réduire les risques de chutes et d’autres effets indésirables.

  • Alimentation équilibrée pour maintenir un poids santé;
  • Réduction de la consommation de caféine et d’alcool;
  • Exercices réguliers pour le renforcement des muscles pelviens.

Rééducation vésicale et exercices de Kegel

La rééducation vésicale et les exercices de Kegel sont des méthodes efficaces pour renforcer le plancher pelvien et améliorer le contrôle de la vessie. Ces exercices consistent à contracter et relâcher les muscles pelviens de manière régulière.

Parmi les méthodes recommandées, l’utilisation de la chaise EMSELLA offre une solution non invasive pour stimuler les muscles pelviens. Cette technologie innovante utilise des champs électromagnétiques pour provoquer des contractions musculaires profondes, renforçant ainsi le plancher pelvien de manière efficace et confortable.

Médicaments et autres dispositifs

Certains médicaments aident à soulager les symptômes en diminuant les spasmes des muscles de la vessie. Ces traitements se présentent sous forme de comprimés. Les options médicamenteuses incluent:

  • Anticholinergiques pour réduire l’hyperactivité vésicale;
  • Myorelaxants pour détendre les muscles de la vessie;
  • Œstrogènes topiques pour les femmes post-ménopausées.

Des dispositifs comme les pessaires contribuent aussi à gérer les symptômes en soutenant la vessie et l’urètre.

Interventions chirurgicales possibles

Pour les cas sévères, des interventions chirurgicales peuvent être envisagées afin de restaurer la fonction du plancher pelvien et limiter les fuites urinaires. Les options chirurgicales comprennent:

  • Bandelettes sous-urétrales pour soutenir l’urètre;
  • Implantation de sphincters artificiels.

Ces procédures sont généralement réservées aux cas où les traitements conservateurs n’ont pas été efficaces.

Dispositifs de protection: solutions temporaires de gestion des symptômes

Les protections hygiéniques et les couches spéciales offrent un répit en cas de pertes d’urine, assurant un confort et une sécurité accrues. Ces dispositifs existent en différents degrés d’absorption pour s’adapter à la sévérité de l’incontinence. Cependant, ils ne constituent en aucun cas un traitement contre l’incontinence. Il est important de rappeler que l’incontinence est une pathologie qui doit être investiguée et traitée de manière appropriée par un professionnel de santé.

Comment renforcer les muscles pelviens pour prévenir l’incontinence?

Renforcer ces muscles est crucial pour prévenir ou gérer cette condition.

Exercices de force et contractions maximales

Pour renforcer les muscles pelviens, il est recommandé de réaliser des exercices de force, en particulier des contractions maximales. Ces exercices consistent à contracter les muscles du plancher pelvien aussi fermement que possible, puis à les relâcher.

Exercices de coordination: la toux

Les exercices de coordination, tels que ceux qui impliquent la toux, sont essentiels pour aider à prévenir l’incontinence causée par des efforts soudains. Pendant l’exercice, il s’agit de contracter les muscles pelviens juste avant de tousser ou de faire un autre effort physique.

Utilisation des cônes vaginaux

Les cônes vaginaux peuvent être utilisés pour améliorer la force des muscles pelviens. Ces dispositifs sont insérés dans le vagin et doivent être maintenus en place en contractant les muscles pelviens. Ils existent en différents poids, permettant une progression graduelle de l’entraînement.

Obtenez une consultation dans la clinique Sensolia pour diagnostiquer et traiter votre incontinence

Si vous souffrez d’incontinence urinaire, il est important de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à vos besoins. La clinique Sensolia propose des consultations spécialisées pour évaluer votre condition et recommander les meilleures options de traitement.

N’attendez pas que l’incontinence urinaire affecte votre qualité de vie. Nos expertes sont prêtes à vous aider avec des solutions individualisées,pour vous aider à retrouver le confort et la confiance.